Les AmiEs du Parc des Gorilles visent à la restauration et à la réappropriation collective d’un espace vert aménagé avec, par et pour la communauté au coin des rues St-Urbain et Beaubien à Montréal.
Mission et objectif
Après avoir existé de façon informelle depuis 2013, le collectif Les AmiEs du Parc des Gorilles s’est constitué en organisme à but non lucratif (OBNL) en 2017. Il vise à la réappropriation collective de l’ancienne emprise ferroviaire au coin des rues St-Urbain et Beaubien dans l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie à Montréal. Les AmiEs du parc des Gorilles souhaitent y rétablir le caractère naturel et sauvage de l’ancienne friche, afin d’y développer un parc public aménagé avec, par et pour la communauté du secteur Marconi-Alexandra. La démarche s’appuie pour ce faire sur les principes de l’écologie sociale, souhaitant mettre « les dimensions sociales et écologiques à l’avant-plan d’un développement urbain responsable en phase avec les besoins et aspirations » du quartier[i].
Les objectifs de l’organisme sont les suivants :
o Rétablir le caractère naturel et sauvage de l’ancienne emprise de voie ferrée du Canadien Pacifique
o Aménager et maintenir un espace vert et public, destiné à améliorer l’environnement urbain, à promouvoir la biodiversité urbaine et à mettre en valeur le patrimoine naturel et humain du quartier[ii]
Origine et développements
Le terrain : une emprise ferroviaire abandonnée
Le terrain situé dans l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie, dans le quartier Marconi-Alexandra, entre les rues Saint-Zotique au nord, Beaubien au sud, Saint-Urbain et Waverly était une emprise ferroviaire de la compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique depuis la fin du XIXème siècle. Le terrain de plus de 5 000 mètres carrés a été abandonné par la compagnie dans les années 1990 et a laissé place à une friche à l’état sauvage. Le site a été réapproprié comme espace vert par les résident.es du quartier, dans un secteur peu verdi et touché particulièrement par les îlots de chaleur[iii]. Le nom du parc des Gorilles a été attribué au site, en référence à l’aspect de jungle urbaine qu’il représente en pleine ville[iv].
Un secteur déboisé par le propriétaire : la construction du problème public
En 2013, Canadien Pacifique vend le terrain au promoteur Olymbec qui, sans autorisation ou permis, abat une cinquantaine d’arbres et procède à des travaux de terrassement. La réponse est double : l’arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie et la Ville de Montréal remettent au propriétaire un constat d’infraction, tandis que les résident.es se mobilisent face au déboisement pour organiser la reconversion du site en espace public. C’est dans ce contexte et pour défendre cette cause qu’est créé le comité informel des AmiEs du parc des Gorilles, en 2013. Le collectif est issu de la manifestation populaire en réaction au déboisement du terrain, désormais recouvert de gravelle.
2013-2017 : une mobilisation pour protéger l’espace vert urbain
La mobilisation des citoyen.nes conduit à l’imposition d’une réserve foncière pour fin de parc par l’arrondissement dès 2013. L’objectif est alors d’empêcher le promoteur de mettre en œuvre un projet de construction sur le site. Le collectif des AmiEs du parc des Gorilles se définit alors par un travail de « lobbying politique » auprès des instances en charge du dossier[v]. Pour ce faire, les revendications du collectif citoyen cadrent avec les priorités établies pour le secteur par le Plan de développement urbain, économique et social (PDUES) de l’arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie[vi] qui prévoit déjà un parc à l’ouest du boulevard Saint-Laurent. De plus, le comité des AmiEs du parc des Gorilles, bien qu’informel, travaille en étroite collaboration avec deux instances formelles mandatées par l’arrondissement, soit le Regroupement des tables de concertation de la Petite-Patrie et la Société de développement environnemental de Rosemont (SODER). Ainsi, les revendications du comité pour faire connaître cet enjeu peuvent trouver un écho auprès d’interlocuteurs proches des pouvoirs publics.
Dès 2014, l’arrondissement s’engage formellement à créer un parc en co-gestion avec les résident.es du quartier sur le site du parc des Gorilles. Les relations avec l’arrondissement ont été facilitées par le lien direct avec la SODER et par une réception favorable du maire de l’arrondissement rencontré à plusieurs reprises. En ce qui concerne les relations avec la Ville centre, le collectif a pu rencontrer les fonctionnaires en charge du dossier à trois reprises entre 2013 et 2017[vii]. Une campagne de pression a été mise en œuvre pour faire évoluer les négociations avant l’expiration de la réserve foncière pour fin de parc.
La vision du comité pour le parc est régulièrement mise de l’avant que ce soit par la rédaction d’un manifeste par les AmiEs du parc des Gorilles en 2014[viii] ou par une consultation du quartier sur la création de prototypes d’aménagement pour le site en 2015. Deux propositions d’aménagement en ressortent, synthétisées avec la collaboration de l’Écoquartier Rosemont-Petite-Patrie. Elles visent principalement à faire du parc des Gorilles un espace de biodiversité sauvage ultra local[ix]. Ces efforts de co-création, de formalisation et de documentation mis en œuvre par les AmiEs du parc des Gorilles témoignent de la démarche de cogestion pressentie entre la Ville et le comité. En 2015, un prix décerné par le regroupement des Éco-Quartiers pour le 20e anniversaire de l’organisme atteste de la reconnaissance et de la légitimité accordée au comité des AmiEs du parc des Gorilles.
Alors que la Ville tente de négocier avec la compagnie Olymbec propriétaire du terrain, les résident.es se réapproprient le parc par des actions d’occupation et d’animation de l’espace. Ainsi, sont organisées des corvées de nettoyage, des activités de jardinage en bacs, des activités sociales telles que pique-niques ou barbecue, et des activités de transmission du patrimoine comme des visites guidées (promenades de Jane notamment[x]) ou des promenades en nature[xi]. Les relations avec le propriétaire demeurent houleuses puisqu’il refuse l’appropriation citoyenne, bien que transitoire, de l’espace. En 2015, Olymbec intime ainsi par le biais d’une mise en demeure auprès de deux membres du comité des AmiEs du parc des Gorilles de retirer les bacs d’agriculture urbaine et le mobilier temporaire installés[xii]. Le comité se tourne vers des actions d’occupation ponctuelle lors d’événements tels que le Parking Day, qui a pour objectif de faire réfléchir aux enjeux relatifs à l’usage des espaces de stationnement à Montréal. Les occupations de l’espace visent alors à interpeller les passant.es et mobiliser les résident.es sur l’enjeu du site, informer sur son histoire et faire la promotion des actions du collectif.
- 2017-2021 : institutionnalisation et démarche participative dans la gestion du futur parc des Gorilles
Le 13 mars 2017, le conseil d’arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie vote l’expropriation d’Olymbec, à des fins de parc, faute de terrain d’entente obtenu par les tentatives de négociation de la part de la Ville. Si la transaction est effectuée pour un coût de 250 000$[xiii], la Ville a fait une provision de 5.4 millions de dollars pour couvrir les frais d’acquisition et de mise en valeur du site[xiv].
En réaction à cette première victoire, le comité des AmiEs du parc des Gorilles se constitue en septembre 2017 en organisme à but non lucratif (OBNL) et tient sa première assemblée générale. L’organisme se donne pour mandat de préparer le terrain pour le réaménagement d’un parc en cogestion avec l’arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie. L’institutionnalisation du comité en OBNL vise alors à assurer la négociation avec les pouvoirs publics dans l’aménagement du parc. Une fois constitués en OBNL, les AmiEs du parc des Gorilles réclament une rencontre avec les responsables politiques impliqués dans le dossier ainsi qu’un document contractuel stipulant une entente de cogestion pour assurer la « délégation à l’organisme des responsabilités de maintien et d’animation du site et des installations du futur parc »[xv].
À cet égard, l’entente de cogestion telle que discutée prévoit la collaboration des autorités publiques avec l’organisme des AmiEs du parc des Gorille sur plusieurs plans : l’élaboration du réaménagement du parc avec les citoyen.nes du secteur pour répondre aux besoins des citoyen.nes sur le site, ainsi qu’un leg de l’entretien de l’espace aux résident.es. Ce modèle de gouvernance par la participation publique répond à une ouverture de la production de l’action publique à de nouveaux acteurs aux côtés des pouvoirs publics. S’observe alors une décentralisation de prestations de services vers des acteurs externes, tels que des entreprises privées ou des organismes à but non lucratif[xvi], comme les AmiEs du parc des Gorilles. La collaboration entre les citoyen.nes engagé.es et organisé.es en OBNL permet le partage de la prise de décision collective mais porte un risque de désengagement de l’État et de délégation de la gestion des espaces publics vers des entités fragilisées car non financées et bénévoles.
Les efforts de formalisation d’une proposition de réaménagement du site conduisent les AmiEs du parc des Gorilles à recevoir la mention spéciale du jury lors du concours de l’Association du design urbain du Québec (ADUQ) en 2017 pour l’installation « Redessiner l’intersection Saint-Urbain/Beaubien » lors du Park(ing) Day Montréal. L’installation a été réalisée en collaboration avec d’autres organismes communautaires et collectifs informels de Montréal.
En 2019, le travail de « lobbying politique » des AmiEs du parc des Gorilles mène à la mise en œuvre d’une démarche de participation citoyenne liée à l’aménagement du futur parc, en collaboration avec la Ville et l’arrondissement. Elle concrétise les efforts de l’OBNL vers une entente de cogestion, bien que celle-ci ne soit toujours pas signée. Mais la démarche de consultation s’inscrit également dans un grand projet urbain de réaménagement d’une friche industrielle du secteur d’Outremont et ses abords, sous l’appellation du projet MIL Montréal[xvii]. Ce projet de développement est mené par la Ville de Montréal en partenariat avec l’Université de Montréal et représente près de 175 millions de dollars.
En ce qui concerne le secteur du parc des Gorilles, la démarche de participation citoyenne prend forme dans des ateliers de co-conception de l’espace ainsi que des sondages en ligne auprès des résident.es du secteur. Le processus de concertation se prolongera tout au long de l’année 2020, pour laisser place aux travaux sur le site en 2021.
En plus de la démarche de consultation réalisée avec la Ville, l’organisme des AmiEs du parc des Gorilles organise des activités d’animation festive et culturelle sur le site du parc des Gorilles pour informer et mobiliser le voisinage ainsi que les acteurs du milieu. Mentionnons à cet égard la réalisation d’une murale représentant une jungle urbaine en août 2018, l’organisation d’une fête de rue intitulée « Bloc Party » dans une ambiance musicale et festive en août 2019 ainsi que la tenue d’une exposition rétrospective des interventions artistiques et activistes des AmiEs du parc des Gorilles en octobre 2019.
Structure organisationnelle, adhésion et financement
Initialement organisé sous forme d’un comité informel, le collectif des AmiEs du parc des Gorilles s’est peu à peu institutionnalisé pour gagner en légitimité face aux pouvoirs publics. Il se constitue en organisme à but non lucratif en 2017 et se dote de bureaux, situés à proximité du parc des Gorilles, sur la rue Waverly.
Membrariat
Le membrariat au sein de l’OBNL est fondé sur un principe de proximité au parc. L’organisme définit ainsi trois types de membres, soit le statut de membres réguliers pour les personnes domiciliées dans le secteur ; le statut de membres associés pour les personnes dont le lieu de travail est situé dans le secteur et enfin le statut de membres sympathisants pour les personnes qui ne correspondent pas aux premiers critères[xviii]. Si tout membre possède un droit de parole, les projets de résolution doivent être proposés et appuyés par un membre régulier pour être soumis au vote, ce qui vise à assurer la représentativité des résident.es au sein de l’organisme.
Si l’organisme fonctionne avec un système de membrariat, ce dernier a été instauré en 2019 puisqu’une première campagne d’adhésion a été organisée en octobre 2019. Depuis les débuts du comité, il convient de noter que les différentes activités organisées mobilisent spontanément jusqu’à deux cents citoyen.nes du quartier et d’ailleurs.
Conseil d’administration
Composé de cinq à sept personnes, le conseil d’administration rassemble des profils aux compétences bénéfiques pour l’organisme. Ainsi, entre 2017 et 2020 s’y succèdent notamment un urbaniste - designer, un journaliste, deux architectes paysagistes et consultants en aménagement et des artistes visuels. Il convient de noter également la présence d’un représentant de la SODER, puis de Réseau Quartiers verts du Centre d’écologie urbaine de Montréal, entérinant le partenariat avec ces deux organismes[xix]. Relativement stable, le conseil d’administration s’appuie sur un noyau de cinq personnes impliquées dès les débuts dans la préservation de l’espace[xx].
Financement
L’organisme des AmiEs du parc des Gorilles, une fois constitué en OBNL, nécessite désormais des fonds. Une campagne d’adhésion à l’OBNL est organisée en octobre 2019. La recherche de financement mène également à l’attribution d’une bourse de 3 000$ par les participants au budget participatif « Aller-Retour » organisé par le député provincial du secteur, Gabriel Nadeau-Dubois pour la répartition de son budget discrétionnaire. La somme offerte aux AmiEs du parc des Gorilles permettra « l’organisation d’activités culturelles et sociales visant à rassembler et à mobiliser la communauté autour du projet du parc »[xxi].
Spécialisations, méthodes et outils
Lobbying politique : un plaidoyer auprès des élu.es
- Moyens déployés
Les AmiEs du parc des Gorilles se spécialisent dans des activités de lobbying politique auprès des institutions. En effet, l’officialisation en organisme à but non lucratif a pour objectif de tenir un rôle de médiation entre les citoyen.nes du secteur et l’arrondissement. Aux demandes de rencontre auprès des élu.es pour faire avancer le dossier d’acquisition et de gestion du parc, Les AmiEs du parc des Gorilles ont fait pression sur les élu.es par plusieurs moyens, tels que des demandes de rencontre, des prises de parole lors de séances du conseil municipal de la Ville de Montréal mais aussi des envois massifs de courriels ou de lettres aux politicien.nes.
Ces activités de plaidoyer nécessitent l’adhésion des citoyen.nes autour du projet, pour gagner en légitimité auprès des élu.es et appuyer les activités de pression. Ainsi, pour informer et mobiliser les passant.es et résident.es du secteur, les AmiEs du parc des Gorilles organisent également diverses actions autour du parc : prises de paroles sur le site, regroupements spontanés organisés pour dénoncer les travaux par le propriétaire, mobilisations sur les réseaux sociaux et diverses activités festives et artistiques à l’instar d’une parade musicale dans les rues du quartier pour distribuer des pamphlets sur la situation du parc par exemple[xxii].
- Cadrage des mobilisations
Les AmiEs du parc des Gorilles ont sollicité leurs partenaires pour se faire entendre des élu.es et des conseillers municipaux. Les collaborations sont en ce sens cruciales et viennent déterminer également la forme que prennent les luttes du collectif. Ainsi, la Société de développement environnemental de Rosemont (SODER) a occupé un rôle prépondérant auprès du collectif, l’un de ses membres étant impliqué dès les débuts de la mobilisation au sein des AmiEs du parc des Gorilles. En agissant à titre d’intermédiaire auprès des représentant.es de l’arrondissement, la SODER a permis aux revendications du collectif de trouver un porte-voix institutionnel qui a fait gagner en crédibilité la lutte pour une restauration de l’espace vert. En outre, l’accompagnement par la SODER a contribué grandement à l’institutionnalisation du collectif par l’évolution de la mission et par sa constitution en OBNL[xxiii].
Une stratégie d’institutionnalisation choisie parmi d’autres
L’institutionnalisation du collectif répond en effet à un changement de stratégie puisque les premières activités du collectif consistaient à occuper l’espace de l’ancien parc de manière informelle, notamment par des aménagements transitoires sur le site. Alors que le propriétaire Olymbec envoie une mise en demeure auprès de deux membres du collectif, Les AmiEs du parc des Gorilles décident de changer de tactique. Plutôt que de mobiliser la communauté sur le site pour contrer les actions du propriétaire, le collectif s’oriente vers un plaidoyer auprès des instances municipales en charge du dossier.
Porter ses revendications sur la scène institutionnelle conduit alors à une formalisation des pratiques du collectif. Pour inscrire leur mobilisation sur le long terme, les AmiEs du parc des Gorilles adoptent ainsi une nouvelle tactique de plaidoyer politique et cadrent leurs revendications dans une démarche formelle en cohérence avec les plans et priorités de l’arrondissement pour le secteur. Le collectif s’appuie pour ce faire sur des documents institutionnels tels que le Plan de développement urbain, économique et social (PDUES) de l’arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie[xxiv] qui prévoit un parc à l’emplacement de l’ancienne friche abandonnée.
Grâce à l’institutionnalisation des luttes, l’organisme des AmiEs du parc des Gorilles réclame une cogestion de l’espace vert en collaboration avec l’arrondissement. La cogestion constitue ainsi l’aboutissement d’un processus de lobbying politique pour légitimer le collectif comme partenaire formel des instances municipales.
Grands projets et événements
Initiatives portées
- Mai 2013 : constitution informelle du collectif et occupation de l’espace suite à l’abattage de cinquante arbres par le propriétaire
- 2014 : rédaction d’un manifeste
- 2015 : consultation du quartier sur le prototypage de solutions d’aménagement coconstruites pour le parc
- Septembre 2016 : occupation du site dans le cadre du Parking Day
- Mars 2017 : campagne de pression politique 100 jours avant l’expiration de la réserve foncière
- Visionnement d’une vidéo de pression par 7 000 personnes
- 2017 : constitution en OBNL Les AmiEs du parc des Gorilles
- Juillet 2019 : marche exploratoire et corvée de nettoyage sur le site
- Octobre 2019 : l’Art des Gorilles – exposition et cocktail
- 50 participant.es
Initiatives réalisées en collaboration
- Septembre 2017 : Installation « Redessiner l’intersection Saint-Urbain/Beaubien » dans le cadre de Parking Day, en collaboration avec la Coalition vélo de Montréal, le Conseil régional de l’environnement de Montréal, Copenhagenize Design Co., Piétons Québec et Vélo Fantôme Montréal.
- Août 2018 : Murale réalisée en collaboration avec la SODER
- 25 personnes présentes
- Juin 2019 : Portes ouvertes, lancement de la démarche participative et marche citoyenne en collaboration avec la Ville
- 200 participant.es
- Août 2019 : Bloc Party - Fête de rue des Gorilles en collaboration avec la Ville et l’arrondissement.
- 75 personnes participantes
Reconnaissances, représentation et activités de conseil
- 2015 : prix par le regroupement des Éco-Quartiers pour le comité des AmiEs du parc des Gorilles.
- 2017 : mention spéciale du jury lors du concours de l’Association du design urbain du Québec (ADUQ) pour l’installation « Redessiner l’intersection Saint-Urbain/Beaubien » lors du Park(ing) Day Montréal.
- 2019 : participation au Webinaire de Park People sur les trois étapes de la création d’un groupe « Les amis du parc »
- 2019 : Étude de cas menée par des élèves de Concordia dans le cadre du Laboratoire urbain du Département de géographie, urbanisme et environnement en collaboration avec Le Monde Festival[xxv].
Publications
Les AmiEs du parc des Gorilles, « Le parc des Gorilles, vers un espace en cogestion », document de travail, 2014.
http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/document-de-travail_parc-des-gorilles.pdf
Écoquartier Rosemont – La Petite-Patrie pour les AmiEs du parc des Gorilles, « Les Gorilles débarquent. Proposition d’aménagement pour le parc des Gorilles. Mai 2015 », 2015. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/vision_parc-des-gorilles.pdf
Les AmiEs du parc des Gorilles, « Bilan 2017 », Rapport annuel, 2018. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2018/01/bilan-2017-pdg_.pdf
Les AmiEs du parc des Gorilles, « Statuts et règlements », 2020. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/Statuts-et-re%CC%80glements-des-Gorilles-Janvier-2020.pdf
Les AmiEs du parc des Gorilles, « Vers un parc. Rapport d’activité 2020 », 2020. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2020/01/apdg-_-rapport-2020.pdf
Voir aussi
http://www.parcdesgorilles.net/
https://www.facebook.com/LesAmisDuParcDesGorilles/
Références
Bherer, Laurence. « Les relations ambiguës entre participation et politiques publiques », Participations, vol. 1, no. 1, 2011, pp. 105-133. https://www.cairn.info/revue-participations-2011-1-page-105.htm
Nadeau Alexandra, « Racines citoyennes. Le rôle des initiatives citoyennes dans la gouvernance urbaine des changements climatiques : le cas de Montréal », UQAM, INRS, juin 2018. http://espace.inrs.ca/7615/1/Nadeau-A-M-Juin2018.pdf
Notes
[i] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Le parc des Gorilles, vers un espace en cogestion », document de travail, 2014, p.5.
http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/document-de-travail_parc-des-gorilles.pdf
[ii] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Bilan 2017 », Rapport annuel, 2018, p. 3. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2018/01/bilan-2017-pdg_.pdf
[iii] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Le parc des Gorilles, vers un espace en cogestion », document de travail, 2014, p.8.
http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/document-de-travail_parc-des-gorilles.pdf
[iv] Nadeau Alexandra, « Racines citoyennes. Le rôle des initiatives citoyennes dans la gouvernance urbaine des changements climatiques : le cas de Montréal », UQAM, INRS, juin 2018, p. 73. http://espace.inrs.ca/7615/1/Nadeau-A-M-Juin2018.pdf
[v] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Bilan 2017 », Rapport annuel, 2018, p. 3. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2018/01/bilan-2017-pdg_.pdf
[vi] Service de la mise en valeur du territoire, « Plan de développement urbain, économique et social (PDUES); Secteurs Marconi-Alexandra, Atlantic, Beaumont, De Castelnau. » Montréal, 2013. http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PLAN_URBANISME_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PDUES.PDF
[vii] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Bilan 2017 », Rapport annuel, 2018, p. 9. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2018/01/bilan-2017-pdg_.pdf
[viii] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Le parc des Gorilles, vers un espace en cogestion », document de travail, 2014.
http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/document-de-travail_parc-des-gorilles.pdf
[ix] Écoquartier Rosemont – La Petite-Patrie pour les AmiEs du parc des Gorilles, « Les Gorilles débarquent. Proposition d’aménagement pour le parc des Gorilles. Mai 2015 », 2015. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/vision_parc-des-gorilles.pdf
[x] https://www.promenadesdejane.com/
[xi] Park People, “Les AmiEs du parc des Gorilles », 2020. https://parkpeople.ca/listings/groupes/?lang=fr&n=les-amies-du-parc-des-gorilles-friends-of-gorilla-park&id=1644
[xii] Corriveau Jeanne, « Montréal exproprie le parc des Gorilles », Le Devoir, 14 mars 2017. https://www.ledevoir.com/politique/montreal/493912/montreal-exproprie-le-parc-des-gorilles
[xiii] Delacour Emmanuel, « Les citoyens pourront bientôt redessiner le parc des gorilles », Métro, 7 mai 2019. https://journalmetro.com/local/villeray-st-michel-parc-extension/2318417/les-citoyens-pourront-bientot-redessiner-le-parc-des-gorilles/
[xiv] Corriveau Jeanne, « Montréal exproprie le parc des Gorilles », Le Devoir, 14 mars 2017. https://www.ledevoir.com/politique/montreal/493912/montreal-exproprie-le-parc-des-gorilles
[xv] AmiEs du parc des Gorilles, « Les Gorilles font le point et présentent leurs demandes », Parc des Gorilles, janvier 2018. http://www.parcdesgorilles.net/2018/01/
[xvi] Bherer, Laurence. « Les relations ambiguës entre participation et politiques publiques », Participations, vol. 1, no. 1, 2011, pp. 105-133. https://www.cairn.info/revue-participations-2011-1-page-105.htm
[xvii] Réalisons MTL, « Projet MIL Montréal : vers un parc des Gorilles! », 2020. https://www.realisonsmtl.ca/milmontreal
[xviii] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Statuts et règlements », 2020. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2016/05/Statuts-et-re%CC%80glements-des-Gorilles-Janvier-2020.pdf
[xix] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Les Gorilles font le point et présentent leurs demandes », 2018. http://www.parcdesgorilles.net/2018/01/26/gorilles-font-point-et-presentent-demandes/
[xx] Nadeau Alexandra, op. cit., juin 2018, p. 75.
[xxi] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Vers un parc. Rapport d’activité 2020 », 2020. http://www.parcdesgorilles.net/wp-content/uploads/2020/01/apdg-_-rapport-2020.pdf
[xxii] Nadeau Alexandra, op. cit., juin 2018, p. 75.
[xxiii] Ibid.
[xxiv] Service de la mise en valeur du territoire, « Plan de développement urbain, économique et social (PDUES); Secteurs Marconi-Alexandra, Atlantic, Beaumont, De Castelnau. » Montréal, 2013. http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PLAN_URBANISME_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PDUES.PDF
[xxv] Les AmiEs du parc des Gorilles, « Le parc des Gorilles : un cas d’école! », octobre 2019. http://www.parcdesgorilles.net/2019/10/28/le-parc-des-gorilles-un-cas-decole/