Mission et objectif

L’Oasis Bellechasse est un projet qui émerge d’une démarche intitulée « Nos milieux de vie » coordonnée par Solon, la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique et plusieurs partenaires des milieux communautaires et de l’économie sociale. Le projet vise à co-construire avec les citoyens une vision d’avenir pour chacun des milieux de vie identifiés et y développer des solutions collectives pour la concrétiser. L’Oasis Bellechasse constitue une des solutions collectives identifiée et mise en œuvre dans le secteur Bellechasse, retenu pour le projet.

Les objectifs du projet « Nos milieux de vie » sont la mobilisation et l’accompagnement des citoyens dans le développement de capacités, et la lutte contre les changements climatiques au sein des milieux de vie. Les objectifs portés par l’Oasis Bellechasse sont les suivants :

-          Animation des espaces publics et renforcement du tissu social

-          Apaisement de la circulation et sécurisation du quartier

-          Réappropriation citoyenne, vitalité du quartier et amélioration de la qualité de vie

-          Verdissement de la ville[i]

Origines et développement

Le milieu de vie : Une place publique peu fréquentée et une zone de mobilisation citoyenne forte

Le projet « Nos milieux de vie » est initié en octobre 2016 par Solon, la Coop Carbone, la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique et le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté. Solon a la charge de la capacité de mobilisation et de la démarche de cocréation du projet, la Coop Carbone est en charge de l’expertise technique, la Chaire de recherche de l’UQAM sur la transition écologique participe à la documentation du projet et au transfert de connaissance, en lien avec le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté[ii]. Ces organismes constituent un comité de pilotage, en charge de l’identification de milieux de vie au sein desquels mobiliser les citoyens[iii]. Le choix du quartier dans lequel déployer l’initiative citoyenne revient donc aux organismes facilitateurs du projet.

Le « milieu de vie » renvoie à différentes cibles visées par le projet : un certain degré de mobilisation citoyenne, une diversité de profils socioéconomiques, une diversité de vitalité commerciale, la diversité dans l’accès à la mobilité collective et la présence d’autres conditions facilitantes[iv]. Deux milieux d’intervention sont sélectionnés à l’issue de cette évaluation du comité de pilotage, parmi lesquels le secteur Bellechasse. Ce dernier a été choisi pour la présence d’une mobilisation citoyenne forte sur le territoire, ce qui s’exprime notamment par les nombreux projets de ruelles vertes dans le quartier[v]. Ces derniers témoignent également d’un degré de coopération entre les citoyens et l’arrondissement, ouvert à des approches participatives dans la gestion de l’espace public.

L’emplacement choisi pour le projet du secteur Bellechasse correspond à une place publique peu fréquentée. La place Hector-Prud’homme se situe à l’entrée de la Plaza Saint-Hubert, dans un secteur à forte densité commerciale. Inaugurée en 2009 par la Ville de Montréal, cette place minérale a été pensée comme un espace polyvalent « qui permet aussi la tenue de diverses activités communautaires et d’animation »[vi].

Un processus de co-création d’une vision d’avenir

Pour donner suite à la phase de sélection de milieux de vie, l’organisme Solon, en coopération avec des partenaires locaux, et plus particulièrement par les comités de ruelle verte du secteur, a mobilisé les citoyens du secteur Bellechasse pour la tenue de 8 ateliers de discussion entre avril et août 2017. L’objectif des rencontres consistait à produire un diagnostic sur le milieu de vie, formuler des motivations à la tenue du projet et définir des projets à réaliser. Des visites de terrain ont complété le dispositif participatif visant à coconstruire des visions d’avenir pour le secteur Bellechasse.

Si le quartier est jugé convivial et agréable par les participants, il est également victime d’enjeux de sécurité et de circulation. Les motivations au projet visent donc à ralentir la circulation, améliorer la sécurité et verdir le milieu de vie. Parmi les projets proposés en réponse aux enjeux visés : des corvées de ruelle, des aménagements protégeant piétons et cyclistes et leur garantissant une mobilité sécuritaire, un éclairage de nuit dans les ruelles. La vision d’avenir élaborée à l’issue des ateliers se concentre sur « l’animation des espaces publics, l’apaisement de la circulation et l’ancrage dans un tissu urbain marqué par une rue commerçante importante »[vii]. Le projet rassemble principalement des citoyens déjà actifs, impliqués dans d’autres projets collectifs[viii].

Une place publique animée

À l’issue des discussions, les citoyens du quartier sont accompagnés dans le développement de solutions collectives pour le quartier. Parmi les projets proposés pour le secteur Bellechasse, c’est l’aménagement d’une place publique comme lieu de rencontre animé au sein du quartier qui est sélectionné. L’Oasis Bellechasse prend ainsi place en février 2018 sur la place publique Hector-Prud’homme.

Les réflexions initiées au cours du projet sont prolongées par sept citoyens participants qui constituent le collectif du projet de l’Oasis Bellechasse. Les « mercredis collectifs », portés par les citoyens du collectif, rassemblent une fois par mois les citoyens du quartier pour discuter des enjeux du milieu de vie, de l’animation et de la gestion de la place publique. Ainsi, la démarche de cogestion est poursuivie au-delà du projet « Nos milieux de vie ».

L’Oasis Bellechasse est un espace verdi et formé de différents aménagements temporaires de repos et de détente, tels que des tables de pique-nique, une boite à livres, une estrade, des fauteuils, ceci afin de transformer la place minérale Hector-Prud’homme en place publique où se reposer, se rencontrer et échanger. Les activités tenues lors de la saison estivale sont nombreuses et variées : méditation, concerts, contes, ateliers de danse, ateliers créatifs, jeux pour enfants, dessin, cinéma, etc.[ix] grâce à de nombreux partenariats.

Structure organisationnelle, adhésion et financement

Structure organisationnelle

La structure organisationnelle de l’Oasis Bellechasse reprend d’une certaine manière la démarche de cocréation initiée par le projet « Nos milieux de vie ». Ainsi, le collectif en charge de la gestion de la place publique est composé de dix membres, parmi lesquels sept citoyens du quartier, accompagnés par un membre de l’arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie et deux membres des organismes facilitateurs Solon et le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté[x].

La structure s’appuie sur la tenue de « mercredis collectifs » mensuels, qui permettent de rassembler les citoyens intéressés par le projet afin de réfléchir au quartier en transition et aux solutions à y apporter. Les citoyens sont conviés à participer de multiples manières : par l’entremise de sondages en ligne sollicitant des idées de programmation, par la tenue des réunions mensuelles et par la participation à des ateliers cocréatifs pour construire, entretenir et verdir les aménagements de l’espace. La page Facebook du collectif permet de communiquer et engager les citoyens au sein du projet. Elle est suivie par plus de 500 abonnés[xi].

Financement, dons et services

La démarche de cocréation issue du projet « Nos milieux de vie » a été possible grâce à une subvention du programme Action-Climat Québec, du Fonds d’action québécois pour le développement durable[xii]. Pour assurer la réalisation du projet retenu pour la place Hector Prud’homme, un financement de 10 000$ de l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie a été obtenu en 2018. Il a servi à l’animation du site pour la période estivale et à l’achat de matériaux de construction[xiii]. Ce financement a été complété par l’attribution en 2018 d’une bourse de 3 000$ par les participants au budget participatif « Aller-Retour » organisé par le député provincial du secteur, Gabriel Nadeau-Dubois, pour la répartition de son budget discrétionnaire. Ce financement est reconduit en 2019[xiv] pour l’aménagement et l’animation de l’espace.

Enfin, l’Oasis Bellechasse s’inscrit dans un secteur commercial, à l’entrée de la Plaza Saint-Hubert et bénéficie également de dons et de services de la part des commerçants du quartier. Le commerce voisin L’armoire à glaces prête ainsi des tables à pique-nique à l’Oasis Bellechasse, puisque l’aménagement d’aires de repos au sein du secteur encourage en retour sa clientèle[xv].

Spécialisations, méthodes et outils

Une démarche d’expérimentation initiée par un maillage d’acteurs institutionnels

Le projet « Nos milieux de vie » repose sur une approche théorique de la transition et une démarche d’expérimentation. Par expérimentation, les acteurs du projet mettent de l’avant un processus d’apprentissage concret du changement et de la transition écologique dans un contexte d’incertitude qui caractérise les problèmes globaux. Cet apprentissage par l’action reprend le socle théorique de l’approche des transitions, soit « mettre en œuvre des dispositifs de gouvernance réflexive qui consistent à générer et à intégrer des réseaux d’acteurs et d’innovation qui se renforcent mutuellement à travers leurs actions, expérimentations, projets et pratiques » [xvi]. Ainsi, dans le cas du projet « Nos milieux de vie », le comité de pilotage est constitué de l’association de deux organisations communautaires, Solon et la Coop Carbone, et d’un organisme de recherche, la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique. De plus, le comité de gouvernance du projet intègre un maillage d’organismes communautaires et de l’innovation, à l’instar du Chantier de l’économie sociale, de Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS), du Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté (CERSÉ), de la Société de développement environnemental de Rosemont (SODER), de L’Esplanade, de Fondaction et de CIRODD. Ces multiples acteurs contribuent à diversifier les expertises afin de pouvoir mesurer et rendre compte des impacts du projet puisque « Nos milieux de vie » émerge d’un questionnement des acteurs du milieu communautaire sur le potentiel des projets existants de ruelles vertes à contribuer à la transition écologique. Il importe donc de mobiliser de nombreux acteurs pour mesurer et évaluer les effets des projets déployés. L’Oasis Bellechasse ne résulte donc pas d’une initiative citoyenne à proprement parler. Le projet découle plutôt d’un questionnement d’acteurs des milieux communautaires et de l’innovation qui vont en retour mobiliser et accompagner l’émergence d’initiatives citoyennes locales.

Le projet vise alors à « mettre en place un processus structuré et réflexif à travers lequel des partenaires locaux, des citoyens et un groupe de chercheurs identifient des besoins et les enjeux de durabilité et entreprennent de développer des projets pilotes permettant d’agir et d’apprendre sur la transition »[xvii]. Pour ce faire, une démarche itérative est mise en œuvre, suivant ces différentes étapes :

• Création d’un comité de pilotage, évaluation et identification des milieux de vie
• Mobilisation des milieux de vie et développement de visions d’avenir désirables
• Identification d’un diagnostic
• Formulation de motivations
• Définition de projets à entreprendre
• Définition d’une vision d’avenir
• Sélection de projets et mise en œuvre
• Transfert

Le projet, s’il a permis la réalisation de l’Oasis Bellechasse, démontre malgré tout un certain décalage entre les attentes des citoyens investis et du comité de pilotage issu du milieu communautaire. Les temporalités sont différentes. D’un côté, le temps des citoyens est bénévole et par conséquent compté. Il est ponctuel, rythmé par les soirées et fins de semaines. Il faut donc le maximiser et éviter que l’implication des citoyens paraisse vaine au fil du temps. De l’autre côté, le temps du projet est marqué par des phases identifiées, par l’intensité de l’implication citoyenne et par des impacts reliés aux exigences des bailleurs de fonds[xviii]. Le projet se développe donc à distance des initiatives citoyennes concrètes émergeant directement des citoyens.

Portée du projet

Le projet « Nos milieux de vie » se clôt par une phase de transfert. L’Oasis Bellechasse s’apparente donc à un projet pilote, voué à être reproduit dans d’autres espaces de l’arrondissement. Le succès de l’Oasis Bellechasse a ainsi permis la création d’un programme de financement à l’échelle de l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie. Ce dernier a mis en œuvre en février 2019 « Projets participatifs citoyens » qui propose aux résidents de prendre en charge le verdissement et l’animation d’espaces vacants ou de places publiques grâce à l’octroi d’une bourse de 10 000$ par projet et par l’accompagnement du Centre d’écologie urbaine de Montréal et de Solon[xix]. Le projet a donc vocation à être répliqué dans 25 secteurs de l’arrondissement. Forts des apprentissages à l’issue de la phase d’idéation de l’Oasis Bellechasse, les « Projets participatifs citoyens » nécessitent une mobilisation émergeant des citoyens eux-mêmes et non des acteurs du milieu communautaire.

Grands projets et événements

Initiatives portées

•  Idéation et aménagement : mercredis collectifs, atelier de cocréation, aménagement, plantations, construction du mobilier, entretien
• Événements festifs et activités culturelles : concerts, expositions, inauguration, fête de rentrée, cinéma, conte, jeux collaboratifs, activités familiales, méditation,
• Ateliers et cours : initiation à la permaculture, dessin, fabrication de lumières solaires, fabrication de carnets, danse, sculpture, initiation à l’urbanisme

Initiatives soutenues 

• 100 en 1 jour : journée internationale de collaboration citoyenne

Publications

Cities, « Les communs urbains. Regards croisés sur Montréal et Barcelone », avril 2019. http://cities-ess.org/wp-content/uploads/2019/04/CITIES_fiche-communs-6_2.pdf

Lande & Solon, « Laboratoire d’action écocitoyenne », Juin 2019. https://drive.google.com/file/d/1njVaYkXC3Oe9NGoI-OeVQjAXjPQwQeFe/view

René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

Voir aussi

https://solon-collectif.org/oasis-bellechasse/

https://www.facebook.com/oasisbellechasse/

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7357,143072094&_dad=portal&_schema=PORTAL

Notes

[i] Solon, « Oasis Bellechasse », https://solon-collectif.org/oasis-bellechasse/

René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

[ii] Cities, « Les communs urbains. Regards croisés sur Montréal et Barcelone », avril 2019. http://cities-ess.org/wp-content/uploads/2019/04/CITIES_fiche-communs-6_2.pdf

[iv] René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

[v] CITIES, « Les communs urbains. Regards croisés sur Montréal et Barcelone », avril 2019. http://cities-ess.org/wp-content/uploads/2019/04/CITIES_fiche-communs-6_2.pdf

[vi] Ville de Montréal, « Inauguration de la place Hector-Prud’homme sur la Plaza Saint-Hubert », 23 juin 2009. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_dad=portal&_pageid=5798,42657625&_schema=PORTAL&id=12543&ret=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/url/page/prt_vdm_fr/rep_annonces_ville/rep_communiques/communiques

[vii] René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

[viii] CITIES, « Les communs urbains. Regards croisés sur Montréal et Barcelone », avril 2019. http://cities-ess.org/wp-content/uploads/2019/04/CITIES_fiche-communs-6_2.pdf

[ix] https://www.facebook.com/oasisbellechasse/

[x] Solon, « Oasis Bellechasse », https://solon-collectif.org/oasis-bellechasse/

[xi] https://www.facebook.com/oasisbellechasse/

[xii] Cities, « Les communs urbains. Regards croisés sur Montréal et Barcelone », avril 2019. http://cities-ess.org/wp-content/uploads/2019/04/CITIES_fiche-communs-6_2.pdf

[xiii] Emmanuel Delacour, « De nouvelles places publiques portées par les citoyens », Metro, 13 juin 2018. https://journalmetro.com/local/rosemont-la-petite-patrie/1619296/de-nouvelles-places-publiques-portees-pas-les-citoyens/?fbclid=IwAR1chQ3Tgtv10G7A5oLdbKg_wg01_wLjG3EeIw6zwxlRljLQxr-ZeFlxbYo

[xiv] Emmanuel Delacour, « Six organismes de Rosemont-La-Petite-Patrie se partagent 15 000$ » Métro, 20 mars 2018. https://journalmetro.com/actualites/montreal/1464012/six-organismes-de-rosemont-la-petite-patrie-se-partagent-15-000/

[xv] https://www.facebook.com/oasisbellechasse/

[xvi] René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

[xvii] René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

[xviii] René Audet, Ian Segers, Mathilde Manon, « Le projet Nos milieux de vie. Retour sur les premières phases d’une expérimentation de transition dans Rosemont-La Petite-Patrie » Contributions de la Chaire de recherche UQAM sur la transition écologique, 6, février 2019. https://chairetransition.esg.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/48/2019/02/Le-projet-Nos-milieux-de-vie-Retour-sur-les-premieres-phases-dune-experimentation-de-transition.pdf

[xix] Emmanuel Delacour, « Rosemont lance son programme Projets participatifs citoyens », Métro, 8 février 2019. https://journalmetro.com/local/rosemont-la-petite-patrie/2114491/rosemont-lance-son-programme-projets-participatifs-citoyens/